Analyses sur le réchauffement climatique anthropique

Le réchauffement et les changements climatiques: cause, conséquences, analyses...Débat sur le CO2 et autres gaz à effet de serre.
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evaluation
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Re: Analyses sur le réchauffement climatique anthropique




par evaluation » 04/11/16, 21:43

janic a écrit : La question est plutôt: quels sont les effets des non soumissions?

Bonne question qui restera à l’état de question tant que ça ne sera pas vécu intimement.
Le mental peut supputer à souhait.

janic a écrit :c’est une illusion de l’esprit que de croire à sa liberté (laquelle d’ailleurs) car à toute cause est lié un effet dont les tenants et aboutissants nous échappent systématiquement.

Il n'y a effectivement pas de liberté possible par cette voie qui est sans fin.
La voie de la liberté est justement dans la réalisation de l'illusion de soi.
entre autre:http://www.sriramanamaharshi.org/fr/enseignements/instructions/
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Terremoto
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Re: Analyses sur le réchauffement climatique anthropique




par Terremoto » 17/11/16, 00:42

Après des pages et des pages d'échanges d'argumentations climatosceptiques et climatoconvaincues, nous voilà dans des discussions spirituelles sur dieu et le libre-arbitre qui auraient dû être "splitées" de ce fil, car elles ne manquent pas d'intérêt mais n'ont qu'un lien lointain avec son sujet.

Si tous les intervenants (encore vivants) de ce fil s'accordent maintenant avec la validation de >97% de la communauté des scientifiques en climatologie pour admettre la réalité d'un réchauffement global anthropique, econologie.com pourrait le fermer...

Ha ha, je rigole, certains ont certainement envie de republier un énième fois un argument climatosceptique de 1995-2010 apparemment imparable, une vidéo déjà contestée d'un ponte du genre ou, l'an prochain, en se fondant sur des chiffres incontestables montrant un "refroidissement" (chiffres qui ne manqueront pas de suivre naturellement la fin de l'effet El Nino 2015-2016), des arguments qui "prouveront" que nous nous dirigeons vers un nouvel âge glaciaire!

Je reste à l'écoute.

Bien à vous...
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Re: Analyses sur le réchauffement climatique anthropique




par evaluation » 17/11/16, 10:16

Terremoto a écrit :Après des pages et des pages d'échanges d'argumentations climatosceptiques et climatoconvaincues, nous voilà dans des discussions spirituelles sur dieu et le libre-arbitre qui auraient dû être "splitées" de ce fil, car elles ne manquent pas d'intérêt mais n'ont qu'un lien lointain avec son sujet.

Si tous les intervenants (encore vivants) de ce fil s'accordent maintenant avec la validation de >97% de la communauté des scientifiques en climatologie pour admettre la réalité d'un réchauffement global anthropique, econologie.com pourrait le fermer...

Ha ha, je rigole, certains ont certainement envie de republier un énième fois un argument climatosceptique de 1995-2010 apparemment imparable, une vidéo déjà contestée d'un ponte du genre ou, l'an prochain, en se fondant sur des chiffres incontestables montrant un "refroidissement" (chiffres qui ne manqueront pas de suivre naturellement la fin de l'effet El Nino 2015-2016), des arguments qui "prouveront" que nous nous dirigeons vers un nouvel âge glaciaire!

Je reste à l'écoute.

Bien à vous...

Ce sujet est doublement complexe : Le climat et l’être humain en interaction avec le sujet climat.

Le changement climatique fait l’objet d’un consensus scientifique, c’est un fait.
La science se définit par 3 composantes : l'observation, l'expérimentation et les lois.
Les scientifiques en charge du dossier climat n’ont pas encore écrit les lois décrivant de manière irréfutable le climat terrestre.
Il s’agit là d’un processus itératif de construction de connaissances, des propositions de lois actuelles face aux observations passées et futures du climat. Ainsi de suite.
Même si le consensus est aujourd’hui de 97%, bien présomptueux est celui qui pourrait avoir une certitude absolue quant à l’évolution du climat futur.

Comme quoi il ne faut pas séparer les sujets, on aborde à nouveau la psyché humaine qui a besoin de certitudes pour décider de son action.
Mieux vaut une certitude fausse à laquelle tout le monde adhère, c’est plus rassurant que de vivre avec le flou de l’incertitude.

En attendant l’édiction de lois en sciences du climat, maintes fois validées par l’observation et l'expérimentation, l’être humain préféra toujours suivre le consensus général balbutiant car il juge cela plus prudent et rassurant, que de vivre isolement avec l’incertitude, plutôt anxiogène.

Pourtant, le seul socle intangible sur lequel nous pouvons nous appuyer dans toute recherche, qu’elle soit scientifique ou spirituelle est : je ne sais pas.
Le reste n’est que château de cartes des connaissances du jour, qui vont et viennent au gré des avancées.

Bien a vous.
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Re: Analyses sur le réchauffement climatique anthropique




par Terremoto » 19/11/16, 04:43

evaluation a écrit :La science se définit par 3 composantes : l'observation, l'expérimentation et les lois.
Les scientifiques en charge du dossier climat n’ont pas encore écrit les lois décrivant de manière irréfutable le climat terrestre.

Tout comme la médecine n'a pas encore écrit les lois de la santé ni de la maladie, mais est une construction de tout ce que l'on sait et ne sait pas sur la maladie, la santé, la biologie, la micro-biologie, la génétique, la physiologie, la chirurgie, la neurologie, la nutrition, la psychologie, les médecines alternatives, etc. Sans compter tout ce que l'on veut bien admettre ou nier en fonction de toutes sortes de conditionnements.

Comment se soucier de
la psyché humaine qui a besoin de certitudes pour décider de son action.

Si
Mieux vaut une certitude fausse à laquelle tout le monde adhère, c’est plus rassurant que de vivre avec le flou de l’incertitude.
En attendant l’édiction de lois en sciences du climat, maintes fois validées par l’observation et l'expérimentation, l’être humain préféra toujours suivre le consensus général balbutiant car il juge cela plus prudent et rassurant, que de vivre isolement avec l’incertitude, plutôt anxiogène

Je ne comprends pas bien, si la psyché humaine a besoin de certitude pour décider de son action, mais si la certitude à laquelle tout le monde adhère est anxiogène, il vaudrait mieux alors adhérer à la fausse certitude, la balbutiante, afin de se rassurer dans le flou de l'incertitude?

Non, en ce qui concerne le climat, bien des lois de chaque discipline sont déjà certifiées et leurs conclusions concordent vers le réchauffement climatique anthropique, et nos vaillants scientifiques tentent juste de les concilier de manière à valider des modèles globaux qui permettraient des prédictions afin que l'homo sapiens consumptor reconnaisse que des faits peu perceptibles à l'échelle individuelle devraient être pris en compte dans les décisions d'avenir (radieux, mais pas trop chaud, ni irradié). Ouf!

Pourtant, le seul socle intangible sur lequel nous pouvons nous appuyer dans toute recherche, qu’elle soit scientifique ou spirituelle est : je ne sais pas.

Dans toute recherche, peut-être... Pour dieu, c'est sans doute vrai... mais en ce qui concerne le climat, nous avons passé ce stade, nous avons fait des découvertes, et nous tentons d'en tirer des conclusions... Peut-être en savons-nous assez pour ce faire?

Le reste n’est que château de cartes des connaissances du jour, qui vont et viennent au gré des avancées.

À te lire, j'ai plutôt l'impression qu'on recule...

Ah, une ultime insolence... me citer moi-même (c'est inoffensif):
https://www.econologie.com/forums/post312425.html#p312425
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Re: Analyses sur le réchauffement climatique anthropique




par evaluation » 19/11/16, 10:02

Terremoto a écrit :Je ne comprends pas bien, si la psyché humaine a besoin de certitude pour décider de son action, mais si la certitude à laquelle tout le monde adhère est anxiogène, il vaudrait mieux alors adhérer à la fausse certitude, la balbutiante, afin de se rassurer dans le flou de l'incertitude?

Le consensus est effectivement anxiogène puisqu’un avenir climatique incertain nous est présenté, ce n’était pas le propos.

Le cerveau exècre l’incertitude et préfère se rallier à une position massivement adoptée, cela le rassure, quitte à ce que cette position soit découverte erronée par la suite, plutôt que de vivre au présent, seul et avec le doute, tel était le propos.

Seul et avec le doute étant plus anxiogène qu’avec le groupe adhérant à une position anxiogène.

... mais en ce qui concerne le climat, nous avons passé ce stade, nous avons fait des découvertes, et nous tentons d'en tirer des conclusions... Peut-être en savons-nous assez pour ce faire?

Il est humain d’agir et de penser avec les connaissances du moment, par conséquent de s’engager avec les connaissances du moment.
L’avenir confirmera les recherches climatiques de ce jour.
Je ne suis pas climatologue pour juger de la pertinence absolue des recherches sur le climat.
La climatologie reste malgré tout une science jeune, contrairement à la mécanique newtonienne qui ne fait plus objet de critiques à ce jour.
Je préfère garder un peu de recul sur ce qui n’est pas de ma compétence et sur ce qui ne fait pas encore l’objet d’un consensus à 100%.

Toutefois, en tant qu’humain, je suis enclin à suivre le consensus actuel et à adopter les règles prudentielles qui en découlent.
Comme quoi ce sujet est complexe, il n’y a pas que le climat en jeu dans ce sujet.

À te lire, j'ai plutôt l'impression qu'on recule...

De mon point de vue, mieux vaut garder un certain recul.
Parfois, après coup, on regrette le manque de clairvoyance de son engagement.
Chacun étant différent, chacun réagit différemment face à la même situation.

Bien à vous.
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Re: Analyses sur le réchauffement climatique anthropique




par Terremoto » 21/11/16, 23:26

evaluation a écrit :Le cerveau exècre l’incertitude et préfère se rallier à une position massivement adoptée, cela le rassure, quitte à ce que cette position soit découverte erronée par la suite, plutôt que de vivre au présent, seul et avec le doute, tel était le propos.

Le cerveau (éclairé) exècre surtout les certitudes infondées et préfère se rallier aux arguments fondés, même s'ils sont dérangeants! Le consensus actuel est dérangeant et anxiogène, mais où serait "l'avantage" de le renier? Se défiler de nos responsabilités et ne pas se soucier de leurs conséquences?

Le doute est sain, et est partie intégrante de l'attitude scientifique; peu de partisans actuels au consensus climato-anthropique (ce sont des scientifiques) n'ont jamais eu de doute, toutefois presque tous ont reconnu l'apport anthropique dans cette problématique.

Je me répète, mais le doute est sain.

Cependant, que la même personne (Dupon-d-t; Cambre, Duran) renie le consensus en invoquant le doute et, dans l'ordre et le désordre, mais concurremment:
- la négation du réchauffement actuel du climat global;
- l'acceptation de ce même réchauffement global du climat, mais en niant ses causes anthropiques;
- des courbes manipulées (sans contrôle par des pairs exempts de conflits d'intérêt) et de ce fait douteuses;
- des aspects de détail mal compris (l'extension des glaces antarctiques; des arguments météorologiques locaux n'ayant que peu de rapports avec les arguments climatologiques globaux...) qui appuient leurs manipulations mais ne remettent, après vérifications ultérieures, pas en cause la tendance globale;
- le manque de probité de 97% des études qui appuient le consensus (pourtant contrôlées par des pairs exempts de conflit d'intérêt).

Alors, peut-on se demander quelles sont les motivations des Dupon-d-t; Cambre, Duran, et autres?
Comment se fait-il que leurs insultes à l'ensemble de la communauté scientifique subsistent si longtemps en tête des résultats de recherches Google ou autres (ça coûte de l'argent; moi, je ne peux me le payer)?
De là, puisque l'argent a tant d'importance, par qui leurs efforts à contre-courant sont-ils financés (ainsi que la bonne place de leurs méfaits médiatiques)?

Le consensus sur le réchauffement climatique anthropique est-il un complot, embrassé par 97% des études (vérifiées par des pairs) provenant d'auteurs scientifiques ayant quelque chose à dire sur le climat? Ou ce prétendu complot est-il la position des climatosceptiques (dont peu ont de quelconques "lettres" dans le domaine du climat)?

C'est quand même peu probable que la position du consensus (majoritaire, mais pas unanime) promue par 97% des études soit l’œuvre d'un complot des scientifiques qui en seraient à l'origine, sachant que les complots sont historiquement et généralement promus par des minorités opposées à tel ou tel consensus; complot: "récit théorique qui se prétend cohérent et cherche à démontrer l'existence d'un complot entendu comme le fait qu'"un petit groupe de gens puissants se coordonne en secret pour planifier et entreprendre une action illégale et néfaste affectant le cours des évènements"" https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_complot.
En ce qui a trait au consensus climatique, nous sommes loin d'un "petit groupe de gens puissants" capables de se coordonner pour comploter et divulguer de fausses informations.

En revanche, l'activité des climatosceptiques s'approche bien mieux de cette définition...

Il est humain d’agir et de penser avec les connaissances du moment, par conséquent de s’engager avec les connaissances du moment.
L’avenir confirmera les recherches climatiques de ce jour.
Je ne suis pas climatologue pour juger de la pertinence absolue des recherches sur le climat.
La climatologie reste malgré tout une science jeune, contrairement à la mécanique newtonienne qui ne fait plus objet de critiques à ce jour.
Je préfère garder un peu de recul sur ce qui n’est pas de ma compétence et sur ce qui ne fait pas encore l’objet d’un consensus à 100%.


C'est un peut contradictoire... La médecine actuelle est aussi très "jeune", y adhères-tu ou conserves-tu des doutes légitimes à tes yeux? Refuses-tu les vaccins, les antibiotiques? En quoi ton intelligence pleine de doutes attend-elle des preuves, qui feraient l'"objet d'un consensus à 100%"? Existe-t-il, ce consensus à 100% dans un quelconque domaine scientifique? Non. Donc, selon ta position "humaine" tu ne "croirais" en rien de tout ce qui est appuyé par les sciences?

Oulà, tu serais alors un sacré spécimen de l'humanité, attention sur ton chemin aux buchers qui pourraient te brûler vif!

Reviens sur terre, la dérive des continents (ou tectonique des plaques), théorie émise en 1912 par le seul Alfred Wegener, a attendu les années 1960 avant d'être admise et d'obtenir un "consensus" scientifique, les théories de Newton ou d'Einstein ont elles aussi attendus des dizaines d'années avant d'être admises par une majorité de scientifiques (pas 100%). Le consensus à 100% n'existe tout simplement pas et n'a jamais existé, dans aucune discipline!

Penses-tu qu'il en sera de même des thèses climatosceptiques, battues en brèche par des données irréfutables(et non des théories ni des interprétations). Triompheront-elles dans les prochaines 50 années? Leurs thèses seront-elles validées un jour ou l'autre? C'est extrêmement peu probable, étant donné qu'il s'agit de thèses à contre-courant des données, et non de théories appuyées par des faits physiquement mesurables (les données).

Toutefois, en tant qu’humain, je suis enclin à suivre le consensus actuel et à adopter les règles prudentielles qui en découlent.

Donc tu es d'accord pour l'action contre le réchauffement anthropique? Excuse-moi de reposer la question, mais ta position m'apparaît pleine de contradictions...

Comme quoi ce sujet est complexe, il n’y a pas que le climat en jeu dans ce sujet.

Quoi d'autre? Les croyances personnelles qui ne veulent pas prendre en considération un consensus massif? La philosophie?

Chacun étant différent, chacun réagit différemment face à la même situation.

Là, nous sommes enfin absolument d'accord...
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Re: Analyses sur le réchauffement climatique anthropique




par janic » 22/11/16, 08:39

C'est un peut contradictoire... La médecine actuelle est aussi très "jeune", y adhères-tu ou conserves-tu des doutes légitimes à tes yeux? Refuses-tu les vaccins, les antibiotiques? En quoi ton intelligence pleine de doutes attend-elle des preuves, qui feraient l'"objet d'un consensus à 100%"? Existe-t-il, ce consensus à 100% dans un quelconque domaine scientifique? Non. Donc, selon ta position "humaine" tu ne "croirais" en rien de tout ce qui est appuyé par les sciences?
Excellent comparatif ! sauf que…. Très peu de personne remontent à la genèse des vaccins comme des antibiotiques, or c’est justement là qu’est le point important. Ces deux moyens évoqués ne sont que des réponses (dont la crédibilité peut être mise en doute) à la peur, à l’angoisse des populations devant la maladie, la souffrance et finalement la mort.
C’est comparable d’ailleurs à l’écologie actuelle qui peu paraitre anxiogène d’ailleurs en soulignant la responsabilité de l’ensemble de la société nantie face à ses comportements récents (aux yeux de l’histoire) commençant grosso modo avec le développement industriel dans une indifférence totale quant aux conséquences inéluctables en matière de pollution (par exemple) ou d’antibio-résistance (les deux correspondants à la recherche du miracle de la « science » au service de l’humain). Sauf qu’en agissant ainsi cela déresponsabilise (et a déresponsabilisé) chaque individu face à ses propres comportements : peur de la maladie et le vaccin miracle va « protéger » contre le méchant micro/ virus/ bactérie ; l’antibiotique (pour ceux qui font un peu de linguistique anti=contre, bio = vie et donc contre la vie et pas seulement contre les méchants virus et autres) sans avoir à se poser la question du pourquoi qui inclue sa réponse.
En fait, et de fait, la « science » est un instrument au service de puissants intérêts (qui financent les recherches ciblées et orientées évidemment) et non une « science » neutre.
Ramené au réchauffement climatique les mêmes mécanismes sont en jeu à savoir carotte et bâton qui seront et sont alternativement utilisés.
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Re: Analyses sur le réchauffement climatique anthropique




par Ahmed » 22/11/16, 09:38

Dans le fond ces deux attitudes opposées, la majorité comme la minorité climato-sceptique reflètent inconsciemment (ce n'est pas un complot!) le désir mortifère qui représente la dynamique réelle de notre société, désir qui s'incarne dans le fait de trouver des solutions technologiques aux problèmes engendrés par la technologie (je vous laisse juge de la pertinence de la démarche!) et qui vont de l'ingénierie climatique à la soi-disant transition énergétique et en même temps, de continuer de plus belle à avoir recours aux énergies fossiles.
Dans ce contexte, la prise en compte du caractère anthropique du RC doit se comprendre comme une opportunité de réaliser de nouveaux équipements en plus des équipements classiques et ainsi de dissiper un peu plus d'énergie, ou si l'on préfère, parvenir à accroître des gains qui tendent structurellement à stagner. Psychiquement, cela réalise également la possibilité de ce programme en rassurant, ceux, et il sont nombreux, qui constatent le processus de destruction des conditions de la vie sur terre.
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Re: Analyses sur le réchauffement climatique anthropique




par evaluation » 22/11/16, 11:54

Terremoto a écrit :Le cerveau (éclairé) exècre surtout les certitudes infondées et préfère se rallier aux arguments fondés, même s'ils sont dérangeants! Le consensus actuel est dérangeant et anxiogène, mais où serait "l'avantage" de le renier? Se défiler de nos responsabilités et ne pas se soucier de leurs conséquences?
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Là, nous sommes enfin absolument d'accord...


L’action individuelle n’a finalement que peu de poids, même si le résultat de cette action individuelle n’est pas nul.
C’est la somme des actions non nulles qui arrive à faire un petit quelque chose.
On ne peut que rester humble sur son propre pouvoir de faire bouger les choses.

S’identifier à une cause noble, "sauver la planète", permet de se sentir moins insignifiant, cela peut justifier un biais d’analyse sur la question climatique.
Je ne dis pas que c’est le cas, je n’en sais rien mais ça peut.
Si j’ai un doute en général, c’est que je connais assez bien les travers de l’être humain.
Et comme l’être humain fait beaucoup du monde qui nous entoure, je suis méfiant sur beaucoup de points, dont la santé.
Ce qui ne m’empêche pas de me soigner en cas de besoin mais je reste critique sur ce que l’on me prescrit.

L’argent n’est pas tout sur google, la popularité compte aussi, il faut croire que les sceptiques sont populaires.
Les gens veulent tout simplement un autre son de cloche pour se faire leur opinion, ce qui crée une popularité.
Possible que des lobbys et donc l'argent, soient derrières certains discours, je suppose que ça fonctionne pour les 2 courants.

Pas vraiment besoin de conspiration particulière, la nature de l’être humain suffit à tout expliquer.
L’être humain est autocentré. Par conséquent il conspire contre tous les autres êtres humains eux-mêmes autocentrés et finalement contre lui-même, à perpétuer cette logique interne d’autocentrement.
Il y a des regroupements de gens autocentrés, en accord sur un point particulier (le climat par exemple) et qui se pensent altruistes et désintéressés, vu qu’ils sont beaucoup à penser et à agir pour le bien de tous.
Cela les grandi à la fois par la cause à défendre et par le nombre.
La masse rassure, les pairs, tout cela s’auto justifie.
Je ne dis pas que 97% des climatologues sont dans l’erreur, ou ont raison, juste je ne prends pas parti par incompétence reconnue sur le sujet climatique et par observation de la nature humaine.

Si je suis méfiant, c’est sur l’homme car le sujet climatique passe à travers lui.
L’homme est prompt à s’emballer sur un sujet, à prendre parti, s’identifier à une cause pour mieux oublier ses contradictions personnelles et son insignifiance.

Consensus impossible de 100% attendu de ma part ?
99.9% suffiront.
Je citais Newton, sans doute qu’il doit traîner des détracteurs détraqués mais sa physique décrit parfaitement ce à quoi elle s’applique. Il n’y a plus aucun doute, comme quoi le consensus est possible.

La science climatique et surtout le récent réchauffement climatique, sont moins simples à décrire et à formaliser, plus l’homme qui est ce qu’il est, j’attendrais un peu avant de m’emballer.

Si je suis prudent sur le discours du réchauffement climatique, je le suis tout autant en suivant ses recommandations pour le combattre.
Je ne prends pas fait et cause et pourtant j’agis, ça ne me pose aucun problème, c’est la gestion du risque minimum dans un monde d'incertitudes.
S’il te plait d’y voir une contradiction ou un problème, toi seul peux gérer cela.
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Re: Analyses sur le réchauffement climatique anthropique




par Terremoto » 22/11/16, 17:58

evaluation a écrit :L’action individuelle n’a finalement que peu de poids, même si le résultat de cette action individuelle n’est pas nul.
C’est la somme des actions non nulles qui arrive à faire un petit quelque chose.
On ne peut que rester humble sur son propre pouvoir de faire bouger les choses.
Ou agir de façon non nulle afin de donner l'exemple et d'en amener d'autres à aussi agir pour les mêmes bonnes raisons, ce qui peut faire évoluer nos actions du "non nul" vers un mouvement de fond significatif.

S’identifier à une cause noble, "sauver la planète", permet de se sentir moins insignifiant, cela peut justifier un biais d’analyse sur la question climatique.
Acheter le dernier modèle d'un objet de beaucoup de convoitises peut aussi permettre "de se sentir moins insignifiant" et "justifier un biais d’analyse sur la question X", par exemple, les dégâts que cause la surconsommation irréfléchie.

Je ne dis pas que c’est le cas, je n’en sais rien mais ça peut.
Encore le doute, une échappatoire maintes fois servies dans ces fils pour dire: "Je me fous de ce que tout le monde dit, je doute et c'est mon droit, parce que c'est une attitude validée en science"!

Si j’ai un doute en général, c’est que je connais assez bien les travers de l’être humain.
La composante douteuse issue des "travers de l'être humain" est assez bien évacuée en science par la méthode d'évaluation des recherches (validation par des pairs sans conflit d'intérêt, recoupement des résultats de recherches multiples, croisées, interdisciplinaires, etc.)

Il y a des regroupements de gens autocentrés, en accord sur un point particulier (le climat par exemple) et qui se pensent altruistes et désintéressés, vu qu’ils sont beaucoup à penser et à agir pour le bien de tous.
Cela les grandi à la fois par la cause à défendre et par le nombre.
La masse rassure, les pairs, tout cela s’auto justifie.
Je ne dis pas que 97% des climatologues sont dans l’erreur, ou ont raison, juste je ne prends pas parti par incompétence reconnue sur le sujet climatique et par observation de la nature humaine.
La logique voudrait pourtant que, "par incompétence" dans un domaine ou un autre, on se fie au courant dominant lorsqu'il est largement fondé et accepté, et que l'on conserve des doutes quand les arguments opposés à ce courant sont forts, bien étayés par des données, voire même par des principes de précaution sur des aspects fondamentaux qui n'ont pas encore reçu de réponse crédible. Dans le cas du réchauffement climatique, l'opposition ne présente pas d'arguments "forts, bien étayés par des données, voire même par des principes de précaution sur des aspects fondamentaux qui n'ont pas encore reçu de réponse crédible". Mais on peut conserver des doutes sur les réactions de la nature, un système que l'on ne comprend pas encore dans toute sa complexité.

Consensus impossible de 100% attendu de ma part ?
99.9% suffiront.
Je citais Newton, sans doute qu’il doit traîner des détracteurs détraqués mais sa physique décrit parfaitement ce à quoi elle s’applique. Il n’y a plus aucun doute, comme quoi le consensus est possible.
Pour ce qui est de la physique newtonienne, nous sommes dans le domaine de lois fondamentales qui s'appliquent avec succès dans notre dimension physique, en dehors des champs de la relativité, de l'infiniment grand et de l'infiniment petit. Elle a donc en effet atteint un taux de consensus de quasi 100%, mais pas de 100%. Il serait sans doute bon de ne pas confondre consensus et unanimité...

Comparer le taux de consensus des théories newtoniennes à celui des théories climatiques, bien plus complexes (mais tout de même soumises à des principes newtoniens) et qui ne feront jamais l'objet de nouvelles lois fondamentales est fallacieux.
Comparons plutôt les théories des sciences climatiques aux théories des sciences de la santé, là, on obtient des taux de certitude et de doute à peu près comparables à ceux des sciences climatiques, manipulés d'un côté par des industries d'intérêts opposés, de l'autre par des tenants de toutes sortes de théories et de "thérapies" plus ou moins fondées par l'empirisme, etc. Mais on peut conserver des doutes sur les réactions du corps, un système que l'on ne comprend pas encore dans toute sa complexité.

Si je suis méfiant, c’est sur l’homme car le sujet climatique passe à travers lui.
L’homme est prompt à s’emballer sur un sujet, à prendre parti, s’identifier à une cause pour mieux oublier ses contradictions personnelles et son insignifiance.
La meilleure "thérapie", dans ce cas, serait de faire des choix personnels selon des critères que l'individu considère valides. Il ne s'agit pas de pencher d'un côté ou de l'autre de la balance par confort, mais de s'informer jusqu'à sa propre limite de compréhension, de faire des choix et d'en tirer les conséquences, ce qui mène tout un chacun à prendre des décisions tout en restant à l'affût des raisons de douter de ses propres choix.

La science climatique et surtout le récent réchauffement climatique, sont moins simples à décrire et à formaliser, plus l’homme qui est ce qu’il est, j’attendrais un peu avant de m’emballer.
Toutes les sonnettes d'alarme sont tirées, combien de temps vas-tu attendre?

Si je suis prudent sur le discours du réchauffement climatique, je le suis tout autant en suivant ses recommandations pour le combattre.
Je ne prends pas fait et cause et pourtant j’agis, ça ne me pose aucun problème, c’est la gestion du risque minimum dans un monde d'incertitudes.
S’il te plait d’y voir une contradiction ou un problème, toi seul peux gérer cela.
Je suis soulagé d'apprendre que sans prendre parti ni "fait et cause", tu agis tout de même dans le sens d'un insatisfaisant consensus à 97%.

C'est louable, et cela m'engage moi-même à remettre encore une fois en question mes habitudes de consommation (déjà à la moitié des habitudes de mes concitoyens, mais toujours et encore excessives à mes yeux puisqu'elles demanderaient plusieurs planètes pour être durables).

Peut-on songer qu'en renonçant une fois sur deux à des habitudes émettrices de CO2 et d'autres pollutions, on réduirait de 50% sa part à bien des problèmes?

50% de réduction! Les décideurs que nous avons élus n'en rêvent même pas... Alors pourquoi attendre d'eux qu'ils apportent des solutions rapides à des problèmes déjà patents?
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Le mot-clé de notre survie, c'est la vie parce que nous ne mangeons pas de cailloux, alors tuons avec respect et discernement!

 


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