On achève bien les abeilles

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Flytox
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par Flytox » 28/06/10, 23:33

Le gros tilleul qui trône au fond du jardin commence à sentir, voyons si cette année encore il sera littéralement envahi d'abeille comme l'année dernière.

L'année prochaine , à l'occasion de travaux (égoûts) la commune va réaménager le bord du ruisseau qui longe la propriété. Elle va couper mon Saule....et donc en contrepartie va me planter de la "Jachère". C'est à dire des fleurs "sauvages" , un parterre en fleur, changeant, qui dure une grande partie de l'année..... :P . C'est rustique, superbe, plus à tondre, spécial abeilles...le top ! :mrgreen:
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La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
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Christophe
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par Christophe » 29/06/10, 10:28

En tout cas chez nous y en a encore, quelques unes au moins: je viens d'en voir une "chargée" sur nos géraniums...

ps: https://www.econologie.com/forums/recette-an ... t9786.html :?:
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dedeleco
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par dedeleco » 29/03/12, 20:34

L'INRA sur la télé, par études en micro géolocalisant les abeilles, prouve bien clairement, que celles allant sur les champs de Colza, avec le Cruizer dans les graines au semis du Colza, meurent 2 à 3 fois plus que celles n'y allant pas, à doses sublétales, dans le pollen collecté. Pareil avec un autre insecticide.
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pieger les frelons pour proteger les abeilles




par oli 80 » 29/03/12, 21:09

Bonsoir, voici deux fichiers qui m' ont été envoyé par mail
https://www.econologie.info/share/partag ... WlkqOF.pdf
et comment pieger que les frelons sans que les abeilles soient attiré par les pieges https://www.econologie.info/share/partag ... 8aJMtX.pdf
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dedeleco
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par dedeleco » 29/03/12, 21:27

A savoir copié collé pour ceux ne lisant pas le pdf, avant le 1mai et le muguet :
Jusqu'au 1er mai, vous pouvez piéger des reines fondatrices de colonies de frelons asiatiques.
Passée cette période, vous risquez de capturer de nombreuses espèces autochtones
(frelons jaunes, guêpes, etc ...)
Il vaudra donc mieux retirer vos pièges

Des pièges simples peuvent être réalisés à partir d'une bouteille en plastique vide (1,25 litre, 1,5 litre, 2 litres)
coupée au tiers supérieur et dont la partie haute sera placée à l'envers (et fixée par deux agrafes) pour faire entonnoir.
Pour permettre aux petits insectes non ciblés de s'échapper, faites des
petits trous (environ 5mm) avec un bout de fil de fer chauffé.
e-mail : gdsa33.frelon@orange.fr et pour en savoir plus : www.gironde.fr
Le piège !!!
Au fond de cette bouteille, versez :
• un verre de bière brune de préférence
un verre de vin blanc (qui repousse les abeilles)
• un trait de sirop (cassis ou framboise, ...)
Ce piège peut-être suspendu à un arbre, de préférence au soleil,
à une hauteur de 1,50m ou 2 mètres (pour une bonne surveillance).
Il peut également être placé sur un balcon.
Plus on met de pièges, même sur un petit terrain, plus on augmente les chances de capture


Les frelons sont énormes et impressionnants, surtout lorsque un fonce au dessus de votre tête, sur une abeille à côté, car alors, on se dit, heureusement que ce frelon ne m'a confondu avec une abeille !!
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dedeleco
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par dedeleco » 30/03/12, 01:35

dedeleco a écrit :L'INRA sur la télé, par études en micro géolocalisant les abeilles, prouve bien clairement, que celles allant sur les champs de Colza, avec le Cruizer dans les graines au semis du Colza, meurent 2 à 3 fois plus que celles n'y allant pas, à doses sublétales, dans le pollen collecté. Pareil avec un autre insecticide.


résumé des 2 articles :
How Bees Are Harmed by Common Crop Pesticides
http://www.sciencedaily.com/releases/20 ... 141912.htm
29 March at the Science Express Web site of the journal Science.
In the other Science report, a French team found that exposure to another neonicotinoid pesticide impairs honeybees' homing abilities, causing many of the bees to die.

Mickaël Henry of the French National Institute for Agricultural Research (INRA) in Avignon, France, and colleagues tagged free-ranging honeybees with tiny radio-frequency identification or "RFID" microchips that were glued to each bee's thorax. These devices allowed the researchers to track the bees as they came and went from their hives. The researchers then gave some of the bees a sublethal dose of the pesticide thiamethoxam, which has been sold under the brand names Cruiser and Platinum.

Compared to control bees that were not exposed to the pesticide, the treated bees were about two to three times more likely to die while away from their nests. These deaths probably occurred because the pesticide interfered with the bees' homing systems, the researchers propose.

In the second part of their study, the researchers used data from the tracking experiment to develop a mathematical model that simulated honeybee population dynamics. When the mortality caused by the homing failure was incorporated into the simulations, the model predicted that honeybee populations exposed to this pesticide should drop to a point from which it would be difficult to recover.

At the press conference, Henry said this simulation showed the bee populations could suffer "a marked decline in a matter of weeks," leaving them more susceptible to other stresses such as parasites and climate change.

The authors note that even though manufacturers are required to ensure their pesticide doses remain below lethal levels for honeybees, the studies used to determine this lethality level have probably underestimated the ways that pesticides can kill bees indirectly, for example by interfering with their homing systems.

"Our study raises important issues regarding pesticide authorization procedures," said Henry. "So far, they mostly require manufacturers to ensure that doses encountered on the field do not kill bees, but they basically ignore the consequences of doses that do not kill them but may cause behavioral difficulties."
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Obamot
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par Obamot » 30/03/12, 08:06

dedeleco a écrit :L'INRA sur la télé, par études en micro géolocalisant les abeilles, prouve bien clairement, que celles allant sur les champs de Colza, avec le Cruizer dans les graines au semis du Colza, meurent 2 à 3 fois plus que celles n'y allant pas, à doses sublétales, dans le pollen collecté. Pareil avec un autre insecticide.


Tu pourrais indiquer ta source (probablement le Journal du 20h sur France2, le 29 mars: en tout cas là, je l'ai vu)

Autrement l'AFP:

Romandie.com a écrit : Un pesticide très utilisé nuit aux abeilles et bourdons


WASHINGTON - Un pesticide largement utilisé depuis les années 1990 est nuisible aux bourdons et abeilles, provoquant des troubles de l'orientation qui les empêchent de retrouver leur ruche ou de se nourrir convenablement, selon deux études --française et britannique-- publiées jeudi.

Les populations d'abeilles et de bourdons, qui contribuent à la pollinisation de 80% des plantes à fleurs produisant des fruits ou légumes, ont fortement décliné au cours des dernières années, notamment en Europe et aux Etats-Unis.

Les entomologistes avancent différentes hypothèses pour expliquer le phénomène, dont celle des pesticides, sans que l'on comprenne jusqu'à maintenant comment ils pouvaient agir.

L'étude française a été conduite par Mickaël Henry, de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), et Axel Decourtye, de l'Acta (instituts techniques agricoles). Ils ont marqué 653 abeilles en collant sur leur thorax une puce à radio-identification, qui a permis de les suivre dans leurs déplacements.

Ils ont ensuite donné à certaines d'entre elles une dose de thiamethoxam (famille des néonicotinoïde) et constaté qu'elles avaient du mal à retrouver leur ruche --le pesticide interférant avec leur système cérébral de géolocalisation-- ce qui a entraîné la mort d'un grand nombre d'entre elles.

Une fois cette mortalité prise en compte, un modèle mathématique a prédit que les populations d'abeilles exposées au pesticide chutaient à un niveau ne permettant plus leur rétablissement.

Dans le cadre de la recherche britannique, menée par Dave Goulson et Penelope Whitehorn, de l'Université de Stirling (GB), des colonies de jeunes bourdons ont été exposées à de faibles taux d'un pesticide néonicotinoïde appelé imidaclopride. Ces doses étaient comparables à celles auxquelles elles sont exposés dans la nature.

Selon des études antérieures, l'imidaclopride ne cause pas directement la mort des abeilles ou bourdons mais peut provoquer des troubles de mémoire et d'orientation. Il fallait encore le confirmer par une étude de terrain.

Les chercheurs britanniques ont comparé le poids des deux types de nids -animaux, cire, miel, larves, pollen- avant et après l'expérience, et constaté que les colonies exposées avaient trouvé moins de nourriture et étaient plus petites, et qu'elles produisaient 85% de reines en moins -sans doute parce que les abeilles nourricières ne fournissaient pas assez de nourriture pour la reine. Il y avait 85% de nids en moins l'année suivante.

Selon Dave Goulson, au Royaume-uni trois espèces sur 27 de bourdons sont éteintes et 7 sont considérées comme en danger.

Les procédures d'autorisation des pesticides demandent surtout aux fabricants de s'assurer que les doses rencontrées sur le terrain ne tuent pas les abeilles, mais elles ont complètement négligé les conséquences de doses non létales, qui peuvent provoquer des problèmes de comportement, a souligné Mickaël Henry au cours d'une conférence de presse à Paris.

Ces travaux sont publiés dans la revue américaine Science datée du 30 mars.


(©AFP / 29 mars 2012 20h00)

Source: ...>


Cette fois qu'on ne vienne plus nous dire que ce n'est pas Montsanto.

En résumé du reportage tiré des infos, selon leur gamme de semances/plantes transgéniques, l'animation a montré que celle-ci diffuse même leurs insecticides (tueurs d'abeilles en l'occurence) par la plante elle-même durant toute sa croissance... Les abeilles ne pourraient y échapper si l'exploitation agricole se situe dans un rayon de plusieurs kilomètres (au moins 2km à vol ...d'abeille de la ruche).
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Christophe
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par Christophe » 08/01/13, 00:11

C'est au tour des fourmis: http://www.lefigaro.fr/environnement/20 ... alates.php

Utilisés pour ramollir les plastiques, les phtalates se retrouvent dans l'atmosphère sous forme de particules qui sont absorbées par les insectes à travers leur cuticule.

La surprise a été totale à l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte de Tours (Indre-et-Loire). En effet, là-bas, les scientifiques étudient l'écologie des fourmis mais pas leur exposition à la pollution. «Nous avons été sidérés de découvrir un peu par hasard que ces insectes sont tous contaminés par les phtalates», reconnaît Alain Lenoir, professeur émérite. Ces molécules produites par l'industrie entrent dans la composition des plastiques pour les rendre flexibles et leur donner une forme. Or, elles sont présentes dans les fourmis du monde entier. «Dans les forêts tropicales, dans le désert marocain, en montagne ou dans les endroits les plus éloignés de toute activité humaine», ajoute le chercheur.

Un milligramme de phtalates par kilo de fourmi vivante
Du coup, Alain Lenoir et plusieurs de ses collègues ont publié leurs observations dans la revue The Science of the Total Environment (15 décembre 2012). Ils se demandent notamment si les fourmis ne pourraient pas constituer de bons indicateurs pour la pollution atmosphérique. Chez ces insectes sociaux, la communication chimique joue en effet un rôle très important et leur cuticule (l'épiderme qui couvre le corps de l'insecte) est très absorbante, notamment au niveau de l'abdomen. Elle laisse passer les molécules qui s'y déposent en surface et relargue aussi facilement vers l'extérieur les substances produites par l'animal.

Les échanges avec le milieu via la cuticule sont constants et rapides. Les chercheurs de Tours ont constaté qu'il suffit de poser quelques instants une fourmi sur la plate-forme en plastique d'un microscope pour qu'elle «se charge» en phtalates. À l'inverse, des fourmis enfermées pendant plusieurs semaines dans un pot où l'air a été filtré n'ont plus aucune trace de phtalates à l'intérieur de leur organisme.

Les niveaux de contamination sont en général très faibles: autour de 5 nanogrammes (ng) par individu (1 ng = 1 milliardième de gramme), soit environ 1 milligramme par kg de fourmi vivante.

Les phtalates sont des perturbateurs endocriniens. Plusieurs études ont montré qu'ils réduisent la fertilité chez les rongeurs, ce qui a suscité beaucoup d'interrogations sur leur toxicité, notamment chez l'homme. Leur utilisation a été interdite dans les jouets et certains autres objets destinés aux jeunes enfants.

Quel est leur impact sur les petits insectes? Personne ne s'est encore posé la question. Alain Lenoir va prendre contact avec le laboratoire de l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) basé à Nancy, qui étudie l'impact des phtalates sur les salariés des industries qui les manipulent. «Les fourmis sont très résistantes. Elles parviennent à se détoxifier de substances aussi nocives que les métaux lourds, voire l'arsenic», souligne le chercheur qui admet que, s'il avait plus de moyens, il chercherait la présence d'autres polluants. «Je ne suis pas étonnée que les fourmis soient contaminées par les phtalates. En Europe, en Amérique et en Asie, il y en a partout, dans l'air intérieur des habitations aussi bien que dans l'eau des rivières», affirme Anne-Marie Saillenfait, de l'INRS. Leur omniprésence s'explique par le fait qu'ils sont libérés sous forme de particules dans l'atmosphère. Contrairement à ce que leur apparence extérieure plutôt lisse laisse supposer, les plastiques se dégradent soit par simple contact, soit sous l'effet de la lumière ou de la chaleur.
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par Christophe » 21/01/13, 12:46

Une étude de plus: http://www.7sur7.be/7s7/fr/2668/Especes ... lles.dhtml

La Commission européenne pourrait proposer d'interdire l'utilisation de certains pesticides après les conclusions "inquiétantes" rendues mercredi par l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur leur impact létal pour les abeilles.

"L'EFSA a rendu mercredi des conclusions inquiétantes sur l'impact de trois types de produits sur le nectar et le pollen", a expliqué Frédéric Vincent, porte-parole de Tonio Borg, commissaire européen en charge de la Santé et des Consommateurs. Il a indiqué que cet avis avait été demandé par la Commission.

Une lettre va être adressée "cette semaine" au groupe allemand Bayer et au suisse Syngenta, qui produisent les pesticides comportant les trois néonicotinoïdes incriminés --clothianidin, imidacloprid et thiamethoxam--, notamment le Cruiser OSR, pour leur demander de réagir à ce rapport, a annoncé Frédéric Vincent, précisant que les deux groupes avaient "jusqu'au 25 janvier pour répondre".

D'autre part, la Commission européenne a décidé d'inscrire le sujet à l'ordre du jour de la réunion du comité permanent de l'UE en charge de ces questions prévue le 31 janvier. "La Commission, avec les Etats membres, prendra les mesures qui s'imposent", a conclu le porte-parole.

Des interdictions régionales, mais pas encore générales
Des Etats membres ont déjà pris des mesures au plan national. La France a ainsi retiré le 29 juillet l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza. Reste son usage pour le maïs qui, bien que contesté, n'a pas été à ce stade définitivement banni.

L'Italie et l'Allemagne interdisent l'usage des pesticides incriminés seulement pour le maïs, les Pays-Bas pour traiter les plantes qui attirent les abeilles, et la Slovénie pour toutes les plantes. L'idée de la Commission européenne est d'arrêter une ligne de conduite au niveau de l'UE et d'aller si nécessaire vers une interdiction des produits incriminés.

Abeilles désorientées
Au fil des ans, les études scientifiques ont permis d'établir que les pesticides dits "systémiques" ou "néonicotinoïdes" ont bien un impact létal sur les abeilles, qu'ils désorientent, au point que certaines ne savent plus revenir à leurs ruches. En une quinzaine d'années, leur mortalité est passée de 5 à 30%. Les apiculteurs ont déjà obtenu le retrait du Régent et du Gaucho (Bayer).

Les fabricants insistent de leur côté sur l'impact économique de la suppression de leurs pesticides. "L'entreprise est prête à coopérer avec la Commission européenne et les Etats membres de l'UE et à développer des solutions pragmatiques pour aborder les lacunes en termes de données évoquées par l'EFSA", a réagi le groupe allemand.

Sa division d'agrochimie, Bayer CropScience, rappelle que les nombreuses données rassemblées par le groupe "ont été examinées par l'UE et les Etats membres et confirment que ses produits ne présentent aucun risque inacceptable". "Nous sommes convaincus que les nouvelles conclusions de l'EFSA ne changent rien à la qualité et à la validité de cette évaluation des risques", a ajouté le groupe.

Selon lui, la recherche a montré que plusieurs facteurs expliquent le déclin de la population des abeilles, le principal étant un acarien parasite de l'espèce Varroa. "Bayer CropScience s'engage à une utilisation responsable des néonicotinoïdes" et investit dans un programme destiné à réduire leurs effets sur les abeilles, a encore affirmé l'entreprise.
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par janic » 21/01/13, 14:33

et investit dans un programme destiné à réduire leurs effets sur les abeilles, a encore affirmé l'entreprise
subtil! Un programme réclame quelques années avant d'aboutir et le projet est une réduction de nocivité SUR LES ABEILLES seulement.
"il est flou, ah! ce fou!"
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