Manger de la viande, quel impact sur la planete ?

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.

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janic
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par janic » 03/09/12, 13:08

janic a écrit:
Je ne peux pas considérer la notion de "quantité modérée" ne serait-ce qu’au niveau de la quantification; du genre : un ça va, trois bonjour les dégâts

C'est complétement exagéré!
Tu as l'air de considérer la viande comme un poison, hors et c'est historique, beaucoup d'êtres humains ne doivent leurs survie que grâce à la consommation de celle ci (difficile de trouver autre chose passer une certaine latitude).

C'est pourquoi il faut distinguer une société dans l'obligation de manger des animaux pour survivre et nos sociétés modernes où cette situation a disparu, mais pas l'habitude.
Sinon, la viande n’est pas un poison, pas plus que les champignons sont des poisons, ce sont certains de leurs constituants qui sont des poisons en quantité plus ou moins importantes selon le produit. Certains champignons sont très toxiques, voire mortels, d’autres peu toxiques et d’autres ne provoquent pas de signes manifestes. C’est là qu’intervient la notion de dose et de composition du toxique, un alcaloïde. Donc ce qui est mis en cause c’est l’alcaloïde comme ceux du café (caféine) du thé (théine) et en l’occurrence pour les viandes les ptomaines. http://www.kousmine.com/prod04.htm
Citation:
alors que scientifiquement les dégâts commencent à un.

Source?
Aucune études scientifiques n'indiquent que la viande induit des dégâts à consommation modéré.

Le terme dégat est à utiliser de façon relative, l'individu ne meure pas sur place comme s'il avait avalé un poison violent.
Le problème donc, c’est que pour que des études scientifiques indépendantes soient effectuées, il faut des soutiens financiers importants qu’aucun groupe VG n’a les moyens de soutenir. Donc les quelques études existantes sont soit le fait d’études soutenues par les lobbies de la viande et donc n’iront pas dans le sens contraire à leurs intérêts.
Il existe quelques études américaines très généralistes, malgré tout, qui en soulignent la différence.
La consommation modérée de n’importe quel aliment ne présentera pas de signes cliniques particuliers puisque la nourriture de la majeure partie des gens est diversifiée d’où la difficulté d’en tirer des conclusions. Pour cela il faut pouvoir sérier chaque aliment pour en mesurer les avantages/inconvénients (et c’est interdit de le faire sur des humains). Donc tu ne trouveras quasimment rien sur le sujet. Pour le reste cela se mesure par comparaison sur le vécu de certains groupes ciblés (quand c'est possible car les VG sont éparts et en petite quantité sur le territoire)
Citation:
Pour le "régime VG "(ce n’est pas un régime mais un mode de vie)

Étant végétarien depuis mon plus jeune âge, je considère ça comme un régime et pas comme un mode de vie.

Bien sûr puisque ce n’est pas un choix personnel, pensé, mesuré, comparé, c’est une culture se comparant à une autre culture. (Dans ce cas là on peut dire que tous les modes alimentaires sont des régimes.)
Un mode de vie induit une idéologie,ce qui n'est pas toujours le cas.

Un changement de mode de vie, alimentaire ou pas, est toujours lié à une « idéologie » quoique le mot soit lui-même détourné de son sens la plupart du temps
Origines de l'idéologie[modifier]
Étymologie[modifier]
Du grec ancien ἰδέα (idea), « idée », et de λόγος (logos), « science, discours ». L'idéologie est donc, étymologiquement, un discours sur les idées. En grec ancien, le nom ἰδέα apparenté au verbe ἰδεῖν, « voir », suggèrerait plutôt le sens d'« image ». L'idéologie est communément interprétée comme :
• la logique d'une idée par rapport à son contrainte... (à sa contrainte ou à son contraire?)
• la logique d'une vision.
• la logique d'une image développée pour la pensée de groupe.

Un enfant ou un adulte qui ne fait que suivre le choix de ses parents ou de la société n’est effectivement pas dans une idéologie mais dans une culture.
Mes enfants et petits enfants sont VG mais le sujet ne les intéresse pas plus que cela, c'est devenu une culture pour eux!
Par contre s'ils doivent faire un choix contraire à cette culture peut-être qu'ils s'intéresseront au sujet et leur choix sera ALORS idéologique.
Enfin et c'est aussi un point important si chaque consommateur, même modéré, devait tuer ces animaux pour s'en nourrir: combien le feraient?
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par sen-no-sen » 03/09/12, 13:39

janic a écrit :
Le terme dégat est à utiliser de façon relative(...)
Il existe quelques études américaines très généralistes, malgré tout, qui en soulignent la différence.
(...) Pour cela il faut pouvoir sérier chaque aliment pour en mesurer les avantages/inconvénients (et c’est interdit de le faire sur des humains). Donc tu ne trouveras quasimment rien sur le sujet.


Il ne faut donc pas raconter n'importe quoi!
Il est clair qu'aucunes études scientifiques n'a démontrée que la consommation modérée de viande étaient néfastes.
Seul la viande rouge est incriminée, et ceci lors d'une consommation régulière.
Sinon, la viande n’est pas un poison,


C'est pas ce que tu sous entendais plus haut.



Un changement de mode de vie, alimentaire ou pas, est toujours lié à une « idéologie » quoique le mot soit lui-même détourné de son sens la plupart du temps


Historiquement c'est faux,le régime alimentaire est lié à la situation géographique et aux possibilités offertes par le biotope pour se nourrir.
Il est également lié à nos possibilités biologique à consommer telle ou telle aliment,ces dernières ayant été considérablement élargies depuis la maitrise du feu.
Ce n'est que par la suite que des interdits (principalement religieux) sont apparut.


Un enfant ou un adulte qui ne fait que suivre le choix de ses parents ou de la société n’est effectivement pas dans une idéologie mais dans une culture.


Le choix alimentaire devient secondairement culturel,mais il ne faut pas oublier qu'il peut très bien être lié au simple gout personnel.
En ce qui me concerne je déteste la viande rouge, et ceci ne résulte ni de ma culture,ni d'une conviction idéologique.
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Obamot
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par Obamot » 03/09/12, 13:52

janic: n'oublies pas les smiley quand tu me cites. Merci!

Janic a écrit :Non, le psychisme et le physique jouent sur des plans différents mais qui peuvent avoir aussi des liens étroits. Si tu avales un poison et que tu te convaincs que ça n’en est pas, ton physique l’emportera sur ton psychisme. Mais, et là je te rejoints, si tu es angoissé le meilleur des aliments ne passera pas, mais il ne se transformera pas en poison pour autant.

Renseignes-toi auprès d'un chimiste, mais c'est faux!
Ok, si tu ne veux pas appeler ça un "poison", je l'admet! Dans ce cas, la viande n'en est pas un chez quelqu'un qui la mange avec consentement, idem chez le VG qui consomme des protéines végétales, par choix et volonté personnelle! Tout est là...

Mais au final rien ne change, que ton esprit aille "switcher "dans une direction ou l'autre, ça produira tel ou tel effet à l'insu de ton plein gré. Car ça, beaucoup n'y peuvent rien. J'en connais pas beaucoup qui arrivent à infléchir l'effet de ces "produits" dans l'organisme. Dernier cas en date, Jean-Luc Delarue qui avait voulu conjurer le sort en se mariant bien qu'atteint d'un cancer. Comme quoi...

Janic a écrit :
Obamot a écrit :Pffff, je note:

— que tu comptes éventuellement sur une forme de contrainte pour convertir les gens! (Malgré le fait que tu t'en défendes ça apparaît bel et bien...)

Non, il ne s’agit pas de convertir qui que ce soit, c’est le changement de situation qui s’impose de lui-même comme une sécheresse qui va griller la végétation et restreindre la quantité de nourriture disponible par individu (ou rien si tout est grillé)

"qu'il s'impose de lui-même" ou bien "qui s'impose d'elle même" .... hum?

Tu dis toi-même que «sans conviction autant ne pas essayer», c'est donc bien que tu admets l'aspect psychologique prédominant. Ça tombe bien, c'est aussi mon avis mais j'osais pas le dire. :cheesy:

Bon, je pense que tu arriveras à le prendre en compte totalement tôt ou tard, et là tu verras à quel point ça peut être une donnée beaucoup plus efficace qu'on ne le pense. Même si c'est dur à gérer car il faut du «lâcher prise», chose que je n'ai pas encore totalement réussi à faire. Mais je veille au grain....

Alors, "qui a raison"? Ni l'un, ni l'autre! C'est la raison qui devrait l'emporter. Mais s'agissant d'un mécanisme de chantage affectif c'est l'homme qui échoue neuf fois sur dix. Parce qu'il est trop demandeur. J'ai bon? Au fond qu'importe, encore une fois c'est l'aspect psychologique qui réellement prédomine => c'est ce que je voulais dire.

Dire que «scientifiquement les dégâts commencent à un» est faux, puisque cela dépend de la biochimie individuelle (c'est donc du cas par cas...). Et c'est également faux si on reconnaît l'aspect psychologique => donc la réponse n'est pas recevable pour tous. Bien que tu aies raison sur le fond. Idem quand tu récuses le terme de «régime» (que j'ai utilisé à dessein) j'approuve encore... mais ça prouve une fois de plus, que c'est encore l'aspect psychologique qui prédomine. (Je passe sur l'aspect "nécessité vitale", puisque Sen_No_Sen l'a déjà mentionné à juste titre... Si ce n'est que ça touche non seulement l'affect, mais également le "besoin de survie", c'est pourquoi je dis que "ce n'est pas si simple", même si ça semble évident pour toi et moi...!)

Idem pour la provenance des nutriments... (D'origine végétale ou animale)

Et d'ailleurs, puisque tu estimes qu'«aujourd’hui on considère que c’est le niveau de tolérance de ce produit qui compte puisqu’individuel»... Qu'est-ce qui définit ce niveau de tolérance, si ce n'est en grande partie le cerveau. Sinon, si la réaction physiologique d'intolérance survenait plutôt (malaise, mal être, etc) et bien on n'aurait pas d'obèses immunodéprimés...

Euh... Et dis-nous comment tu voudrais séparer «l'aspect affectif» de la nourriture ou tout choix décisionnel à son égard...! Et le sein que donne la mère au bébé???? Idem avec le «plaisir», auquel on peut rajouter le «désir», et c'est précisément ce que je disais plus haut et pourquoi ces «volte faces» sont piégeux!

Après de nouveau on mélange un peu tout et mettant tout dans le même panier. Alors que pour comprendre il conviendrait éventuellement de faire un travail de conscientisation retrospective sur la question psycho-affective.

Parce que lorsque tu dis qu'en étant VG il n'y a «pas d'interdit», hum... comment dire... Si, il y en a un: «la viande», non? Donc à ce stade, c'est bien la question de «cataloguage» qui pose problème plus que ce qui est ingéré ou non! Encore et encore on est à fond dans la psychologie!!!

En conclusion, Janic, en défendant le principe des VG comme tu le fais, c'est éventuellement du contre-emploi que tu produis: je te laisses méditer là-dessus!

On comprend mieux pourquoi tu prends tout ça très à cœur. C'est méritoire mais peu efficace.
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par janic » 03/09/12, 14:15

Sen no sen
Il ne faut donc pas raconter n'importe quoi!
Il est clair qu'aucunes études scientifiques n'a démontrée que la consommation modérée de viande étaient néfastes.

C’est ce que j’ai expliqué plus haut, pas d’études indépendantes parce que pas de moyens pour les faire.
Seul la viande rouge est incriminée, et ceci lors d'une consommation régulière.

Parce que sa consommation a sérieusement augmenté ces dernières années auquel vient s’ajouter tous les produits donnés aux animaux etqui se répercutent chez l'humain.
Citation:
Sinon, la viande n’est pas un poison,

C'est pas ce que tu sous entendais plus haut.


Parce que contrairement aux champignons qui ne contiennent pas tous des alcaloïdes, TOUTES les viandes produisent des ptomaïnes.


Tu mélanges tout.
a)
Historiquement c'est faux,le régime alimentaire est lié à la situation géographique et aux possibilités offertes par le biotope pour se nourrir.
Si tu considères que tout mode alimentaire est un régime alors je suis d’accord avec toi (c’est le sens initial du mot regimen)
Le terme régime, issu du Latin " regere " (diriger) , puis de " regimen " ( XIII° s : action de diriger),

b)
Il est également lié à nos possibilités biologique à consommer telle ou telle aliment,ces dernières ayant été considérablement élargies depuis la maitrise du feu.
La maitrise du feu n’a pas servi à une meilleure consommation de l’aliment, mais à le dégrader avec ses incidences digestives et pathologiques.
c)
Ce n'est que par la suite que des interdits (principalement religieux) sont apparut.
Les interdits sont des régulateurs liés à l’expérience mesurée sur un grand nombre d’individus et d’années. Malgré cela un grand nombre de pathologies n’ont été reliées au mode alimentaire que depuis la science moderne et ses moyens sophistiqués. Les relier à des interdits religieux c’est trop réducteur ou c’est prendre les observateurs en physiologie pour des nuls. Lorsque Hippocrate dit : comment peut-on comprendre les maladies lorsque l’on ne connait rien à l’alimentation, il ne fait pas oeuvre de religion, mais d’observation.
Citation:
Un enfant ou un adulte qui ne fait que suivre le choix de ses parents ou de la société n’est effectivement pas dans une idéologie mais dans une culture.


Le choix alimentaire devient secondairement culturel, mais il ne faut pas oublier qu'il peut très être lié au simple gout personnel.

Seulement le goût ça s’éduque, il n’est que de constater les diverses formes alimentaires selon les pays et là où un aliment est considéré comme appétissant ici, il répugne ailleurs.
En ce qui me concerne je déteste la viande rouge, et ceci ne résulte ni de ma culture, ni d'une conviction idéologique.

Disons que les deux, et même plus, peuvent se confondre. Un aliment préparé d’une façon différente pourra plaire sous une forme et déplaire sous une autre. « Des goûts et des couleurs » Un steak à la poêle ou un ragout, préparés avec la même viande, ne donnent pas la même saveur. Une purée ou des pommes de terre sautées ne peuvent se comparer alors qu'il s'agit du même produit.
C'est bien plus souvent la vue du sang qui répugne que le goût lui-même alors que pour les viandes blanches le sang n'est pas visible.
Dernière édition par janic le 03/09/12, 14:34, édité 2 fois.
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par janic » 03/09/12, 14:29

obamot
je ne reprends pas tout car sur le fond on est d'accord, c'est le mode d'expression qui diffère, mais voyons ce point particulièrement important puisqu'il est justement dépendant de l'aspect psychologique
Parce que lorsque tu dis qu'en étant VG il n'y a «pas d'interdit», hum... comment dire... Si, il y en a un: «la viande», non? Donc à ce stade, c'est bien la question de «cataloguage» qui pose problème plus que ce qui est ingéré ou non! Encore et encore on est à fond dans la psychologie!!!

Un interdit peut avoir deux origines: extérieure/intérieure. La plupart des interdits de nos sociétés sont d'origine extérieure (dont les régimes en question) l'interdit intérieur on appelle cela un choix dans la mesure où il ne ressort pas de l'instinct purement animal (quoique!). Donc doit-on dire je m'interdit de: tuer, voler, violer, manger de la viande ou n'importe quoi d'autre ou bien appeller cela un éveil de la conscience comme s'interdire des aliments raffinés, des vaccins, des traitements chimiques,etc...
Donc bien sûr que le psychique ne peut être dissocié du physique quant à dire qui prédomine... personnellement je dirais tantôt l'un, tantôt l'autre.

En conclusion, Janic, en défendant le principe des VG comme tu le fais, c'est éventuellement du contre-emploi que tu produis: je te laisses méditer là-dessus!

Ce n'est pas mon avis! La plupart de ceux qui parlent du sujet en ont une vision abstraite, intellectuelle, hors du vécu, alors que je le vis de l'intérieur et lorsque je lis certaines réflexions je trouve juste cela dommage, non pas pour le végétarisme qui en a vu d'autres mais pour l'individu lui-même.

On comprend mieux pourquoi tu prends tout ça très à cœur. C'est méritoire mais peu efficace.
encore une fois je ne cherche pas l'efficacité, le mode alimentaire est une question individuelle et chacun en tire les avantages ou inconvénients liés.
Notre époque veut que là où nos anciens ne se posaient guère de question, la science, les médias en font maintenant des sujets d'actualité et donc il me parait cohérent que ceux qui connaissent le sujet donnent leur avis...sans plus.
Dernière édition par janic le 03/09/12, 14:48, édité 1 fois.
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par jlt22 » 03/09/12, 14:36

Ce post avait pour titre initialement: Manger de la viande ,quel impact sur la planète ?

Mais, au vu des dérives des réponses, il faudrait maintenant le rebaptiser: Manger de la viande, quel impact sur la santé ?
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par sen-no-sen » 03/09/12, 14:42

janic a écrit :
C’est ce que j’ai expliqué plus haut, pas d’études indépendantes parce que pas de moyens pour les faire.


Il convient donc de ne pas affirmer que les viandes sont néfastes sur la santé pour autant,c'est une spéculation de ta part.



Parce que contrairement aux champignons qui ne contiennent pas tous des alcaloïdes, TOUTES les viandes produisent des ptomaïnes.

N’étant pas charognard,il n'a jamais été question de consommé de la viande en putréfaction.

Disons que les deux, et même plus, peuvent se confondre. Un aliment préparé d’une façon différente pourra plaire sous une forme et déplaire sous une autre.


Bien entendu, la façon dont la nourriture est préparer peut changer la perception:entre deux tranches de pain on peut manger a peut près n'importe quoi!
Pour autant ça ne change pas les gouts personnels.
Un steak c'est un steak,et quand on n'aime pas,bah on n'aime pas!
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par Hic » 03/09/12, 14:50

janic a écrit :Sen no sen
Il ne faut donc pas raconter n'importe quoi!
Il est clair qu'aucunes études scientifiques n'a démontrée que la consommation modérée de viande étaient néfastes.

C’est ce que j’ai expliqué plus haut, pas d’études indépendantes parce que pas de moyens pour les faire.


SALUT
changeons de paradigme
En fait , il s'agit de toutes protéines animales dont la caséine !

?????????????
EVU! - Le mythe des protéines
www.euroveg.eu/lang/fr/info/kit/starter04.php
En 1982, le Conseil National de la Recherche a établi un lien entre cancer et ... Les régimes riches en protéines, surtout animales, entraînent, comme on sait, ...

autres experiences!
après exposition à un agent cancérigène,
toute consommation de protéines animales (caséine)
augmente sévèrement les cas de cancer ,
(visible , la consommation intermittente de protéines animales suit celle du cancer)

les protéines de soja le maintiennent bas et stable



Pour votre santé devenez végétaliens!!!
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«Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit ta nourriture» Hippocrate
« Tout ce qui a un prix n'a pas de valeur » Nietzche
La torture pour le nuls
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Et vous obtenez votre brevet de bourreau option torture mentale avec succés
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par janic » 03/09/12, 15:18

sen no sen
janic a écrit:


C’est ce que j’ai expliqué plus haut, pas d’études indépendantes parce que pas de moyens pour les faire.


Il convient donc de ne pas affirmer que les viandes sont néfastes sur la santé pour autant, c'est une spéculation de ta part.

C’est ce genre d’argument qu’utilisent les industriels pour dédouaner leurs produits « il n’a jamais été prouvé que... » sous entendu il faut des preuves scientifiques souvent difficiles à apporter fautes de moyens appropriés ou de reconnaissance.
Pour retourner cette formule je dirais : il ne convient pas d’affirmer que les viandes ne sont pas néfastes pour la santé, c’est spéculation de la part de ceux qui l’affirment fautes d’études appropriées. Pendant longtemps, il a été considéré que les cancers étaient liés à des virus (ça n’a guère évolué d’ailleurs) jusqu’à ce que l’on se rende compte que tel cancer était lié à tel mode alimentaire, tel autre à tel autre mode. Il se fait actuellement des vaccins contre le papillomas virus et les scientifiques nient la relation de cause à effet sur des jeunes filles dont la vie est gâchée depuis comme pour l’hépatite (mais toutes les vaccinées ne sont pas touchées) ou le médiator qui a fait l’actualité (et tous ne sont pas atteints non plus) dans les mines tous n’avaient pas la silicose,etc…. L’affirmation s’appuie sur le vécu par comparaison entre deux modes de vie et vérifié sur le long terme comme on peut le faire pour les graisses saturées ou les aliments raffinés.

Citation:
Parce que contrairement aux champignons qui ne contiennent pas tous des alcaloïdes, TOUTES les viandes produisent des ptomaïnes.

N’étant pas charognard,il n'a jamais été question de consommé de la viande en putréfaction.

Désolé, un charognard est un animal qui se nourrit de viandes tuées par d’autres que lui-même et dont il consomme les restes. L’humain omni ne tue guère ses « proies » et doit les laisser se dégrader (floculation) car les chairs sont trop dures pour être mangées telles quelles (essaie donc !) ou alors il utilise la cuisson pour accélérer cette dégradation. C’est donc bien un charognard puisqu’il en adopte les caractéristiques.
Par ailleurs contrairement aux carnivores qui consomment en priorité les parties riches et « fraiches »(entrailles) l’humain fait l’inverse comme ces charognards.
La putréfaction comme le souligne Kousmine est un phénomène complexe lié à l’acidité et à la flore aérobie ou anaérobie. Lorsque le transit intestinal est trop long cette putréfaction commence c’est pourquoi les vrais carnassiers ont des intestins très courts et les herbivores très long.
Citation:
Disons que les deux, et même plus, peuvent se confondre. Un aliment préparé d’une façon différente pourra plaire sous une forme et déplaire sous une autre.


Bien entendu, la façon dont la nourriture est préparer peut changer la perception:entre deux tranches de pain on peut manger a peut près n'importe quoi!
Pour autant ça ne change pas les gouts personnels.
Un steak c'est un steak,et quand on n'aime pas,bah on n'aime pas!

Bien sur on peut être Vg et aussi ne pas aimer les épinards ou les choux fleurs, ça ne remet pas en cause le VG en lui-même. De même certains omnis n’aiment pas certaines viandes mais se régalent d’autres, de poissons, de crustacés, vers de terre, certains d’insectes, etc…
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par Obamot » 03/09/12, 19:35

Oui, finalement on est relativement d'accord sur le fait qu'il serait bien d'être en mesure de diminuer ou renoncer — mais alors individuellement et volontairement — à toute consommation de viande pour le bien de la planète!

Et je dirais même que ça créerait potentiellement de nouvelles lignées d'être humains potentiellement bien moins agressifs! (Quoi que, Janic bien que VG, ne manque pas de «mordant»... ahahaha)

Mais un point contre lequel il faut s'inscrire en faux, c'est celui des ptomaïnes se développant dans l'intestin!

Comme le rappelle Sen_No_Sen, nous ne sommes pas des charognards qui digèrent pour certains par putréfaction (milieu favorable à la prolifération des ptomaïnes), donc nous digérons en principe par fermentation! (Pour les sujets sains selon le Dr Kousmine) Dans ce type de digestion, assimiler de la viande, si elle est consommée à midi et en quantité raisonnable (pas tous les jours, une fois par semaine suffirait déjà, si on remplace par des protéiines végétales...), ne pose pas le moindre problème.

Et donc le meilleur moyen pour laisser chacun faire son choix, est certainement d'éviter toute stigmatisation autour du mode de consommation de protéines! Et certainement pas de cataloguer les gens VG, carnivores ou que sais-je...
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