Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
aurorenivert
J'apprends l'éconologie
J'apprends l'éconologie
Messages : 45
Inscription : 25/03/17, 19:25
x 27

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par aurorenivert » 20/05/17, 13:18

Did67 a écrit :
aurorenivert a écrit :Ça corrobore ce que j'ai constaté, plus de cloportes et plus de 1000 pattes chez moi!


Tu veux dire +, je suppose ? (car il n'y a plus ceci, veut aussi dire il y en a 0)

Oui, plus des deux et observés ensemble aux mêmes endroits!
0 x
Lachanette
J'apprends l'éconologie
J'apprends l'éconologie
Messages : 31
Inscription : 03/01/17, 22:25
Localisation : Nord et Dordogne
x 15

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Lachanette » 20/05/17, 13:21

Did67 a écrit :
Lachanette a écrit :
J'observe les mêmes symptômes : pas de levée, feuilles cotylédonaires "coupées"...
Pourtant il n'y a pas de bestioles dans la véranda! Pour moi, je pense que c'est un peu trop d'humidité et de fraicheur qui a causé ce désastre. Peut-être que tes cloportes n'y sont pour rien?


J'ai du mal à penser qu'humidité et froid "coupent" des feuilles... ????
J'ai quand même, plus haut, il y a quelques semaines, mis une photo avec un cloporte enfoncé dans une graine qu'il est en train de creuser. Je n'accuse pas à la légère !


Je me suis mal exprimée... Sûrement que tes cloportes y sont pour quelque chose! Peut-être qu'ils ne sont pas les seuls responsables... On a vite fait de se focaliser sur un ennemi..
Je veux seulement dire qu'en te lisant, j'ai "comme reconnu" des symptômes qui chez moi, ne sont pas imputables aux cloportes, car non, il n'y a pas de cloportes dans mes pots. Mes cotylédons apparaissent comme coupés et même rasés, mais c'est dû au froid humide: je l'ai observé sur des plants en train de sortir. Le germe, la racine, la tige poussent, mais les cotylédons disparaissent car ils se sont ramollis, ont pourri à moitié et ont disparu. ça donne une tige avec un moignon d'un ou deux mm: on a l'impression qu'elle a été mangée. Il ne s'agit bien sûr que des cotylédons, pas des vraies feuilles.

Au delà de ça, je te livre une impression qui n'est que ça: je ne prétends pas avoir raison et je souhaite surtout qu'on puisse y réfléchir tous ensemble. Peut-être que les infestations de cloportes sont le signe d'un déséquilibre qui s'installe. Peut-être que trop de foin tue le foin, en quelque sorte, ou que trop de couverture tue la couverture, ou que trop d'un seul type de couverture tue...
Il faut peut-être réfléchir à une pratique qui alterne des couvertures denses comme le foin, des couvertures différentes, comme les feuilles mortes, des engrais verts, des enherbements d'adventices hachées en vert, voire des planches laissées actives l'hiver, comme tu fais pour la mâche, en une nouvelle sorte de rotation, non des cultures, mais des couvertures...
Après tout, on sait que la nature préfère la diversité à la monoculture. Peut-être que ce principe peut (doit ?) être étendu au type de couverture?
2 x
sicetaitsimple
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 9803
Inscription : 31/10/16, 18:51
Localisation : Basse Normandie
x 2658

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 20/05/17, 13:29

Lachanette a écrit :Mes cotylédons apparaissent comme coupés et même rasés, mais c'est dû au froid humide: je l'ai observé sur des plants en train de sortir. Le germe, la racine, la tige poussent, mais les cotylédons disparaissent car ils se sont ramollis, ont pourri à moitié et ont disparu. ça donne une tige avec un moignon d'un ou deux mm: on a l'impression qu'elle a été mangée. Il ne s'agit bien sûr que des cotylédons, pas des vraies feuilles.



Fonte des semis peut-être, donc plutôt une maladie cryptogamique? Tu mets quoi comme substrat dans tes godets?

https://www.rustica.fr/articles-jardin/ ... ,4012.html
0 x
Lachanette
J'apprends l'éconologie
J'apprends l'éconologie
Messages : 31
Inscription : 03/01/17, 22:25
Localisation : Nord et Dordogne
x 15

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Lachanette » 20/05/17, 14:02

Non, pas de fonte des semis, les tiges sont bien fermes et vigoureuses
Substrat: Terreau pour semis et repiquage Solabiol
Je pense vraiment que l'exposition à une humidité froide a été la cause.
Les semis suivants un peu boostés en chaleur s'en sont très bien sortis.
0 x
sicetaitsimple
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 9803
Inscription : 31/10/16, 18:51
Localisation : Basse Normandie
x 2658

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 20/05/17, 14:11

Lachanette a écrit :
Au delà de ça, je te livre une impression qui n'est que ça: je ne prétends pas avoir raison et je souhaite surtout qu'on puisse y réfléchir tous ensemble. Peut-être que les infestations de cloportes sont le signe d'un déséquilibre qui s'installe. Peut-être que trop de foin tue le foin, en quelque sorte, ou que trop de couverture tue la couverture, ou que trop d'un seul type de couverture tue...
Il faut peut-être réfléchir à une pratique qui alterne des couvertures denses comme le foin, des couvertures différentes, comme les feuilles mortes, des engrais verts, des enherbements d'adventices hachées en vert, voire des planches laissées actives l'hiver, comme tu fais pour la mâche, en une nouvelle sorte de rotation, non des cultures, mais des couvertures...
Après tout, on sait que la nature préfère la diversité à la monoculture. Peut-être que ce principe peut (doit ?) être étendu au type de couverture?


C'est une réflexion intéressante. Personnellement je suis toujours plus enclin ( par formation, je pense) à chercher des explications pour des raisons physiques et donc "climatiques" (chroniques de température, humidité, ensoleillement) dans un cas comme celui-là (invasion de cloportes), mais je pense de plus en plus que j'ai tort ou du moins que je ne regarde que par le petit bout de la lorgnette, les choses étant bien plus compliquées que ça.

D'autant plus quand par la pratique de la phénoculture, chacun à sa sauce, on amène quand même des bouleversements significatifs à ce qui est la vie disons "standard" ou "de base" d'un sol anthropisé, celui d'une prairie entretenue. On "sort du cadre", a priori du bon coté par rapport au jardinage "conventionnel", mais rien ne dit que ce soit un chemin tranquille et sans embûches.
1 x
sicetaitsimple
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 9803
Inscription : 31/10/16, 18:51
Localisation : Basse Normandie
x 2658

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 20/05/17, 14:15

Lachanette a écrit :Non, pas de fonte des semis, les tiges sont bien fermes et vigoureuses
Substrat: Terreau pour semis et repiquage Solabiol
Je pense vraiment que l'exposition à une humidité froide a été la cause.
Les semis suivants un peu boostés en chaleur s'en sont très bien sortis.


Bon, bon, c'était pour faire avancer le Schmilblick!
0 x
Avatar de l’utilisateur
Did67
Modérateur
Modérateur
Messages : 20362
Inscription : 20/01/08, 16:34
Localisation : Alsace
x 8685

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 20/05/17, 19:59

Lachanette a écrit :
Je me suis mal exprimée... Sûrement que tes cloportes y sont pour quelque chose! Peut-être qu'ils ne sont pas les seuls responsables... On a vite fait de se focaliser sur un ennemi..
Je veux seulement dire qu'en te lisant, j'ai "comme reconnu" des symptômes qui chez moi, ne sont pas imputables aux cloportes, car non, il n'y a pas de cloportes dans mes pots. Mes cotylédons apparaissent comme coupés et même rasés, mais c'est dû au froid humide: je l'ai observé sur des plants en train de sortir. Le germe, la racine, la tige poussent, mais les cotylédons disparaissent car ils se sont ramollis, ont pourri à moitié et ont disparu. ça donne une tige avec un moignon d'un ou deux mm: on a l'impression qu'elle a été mangée. Il ne s'agit bien sûr que des cotylédons, pas des vraies feuilles.



Il se peut, en effet, qu'il y ait deux choses.

De mon coté, je ferai des photos si j'ai le temps, sur haricots par ex, nombre de plants avec des cotylédons portant des traces d'attaques (des petits "trous") et des premières feuilles abimées... Mais qui s'en sortent. Ainsi "réchappées", les feuilles suivantes sont normales. Il est tentant de penser que ce sont les traces d'attaques qui n'ont pas été mortelles. Partant, d'en déduire que les "manquants" sont ceux ayant été trop abimés, n'ayant pas conservé assez de réserves (cotylédons), ou alors ayant les premières feuilles trop abimées pour qu'elles se déploient...

J'ai semé des pois chiches prégermés, bien espacés de 3 cm, dans la serre, recouvert de terre de taupinière. Ne voyant rien sortir, je "gratouille" : je ne retrouve plus rien, alors que le sol est maintenant réchauffé, à environ 18°.

Sur cucurbitacées, j'ai trouvé des "têtes de plantules" sectionnées de la base dans certains pots...

Et dans d'autres, en effet, des teguments vidés. Rien d'autre.
1 x
Avatar de l’utilisateur
Did67
Modérateur
Modérateur
Messages : 20362
Inscription : 20/01/08, 16:34
Localisation : Alsace
x 8685

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 20/05/17, 22:28

Lachanette a écrit :
Au delà de ça, je te livre une impression qui n'est que ça: je ne prétends pas avoir raison et je souhaite surtout qu'on puisse y réfléchir tous ensemble. Peut-être que les infestations de cloportes sont le signe d'un déséquilibre qui s'installe. Peut-être que trop de foin tue le foin, en quelque sorte, ou que trop de couverture tue la couverture, ou que trop d'un seul type de couverture tue...
Il faut peut-être réfléchir à une pratique qui alterne des couvertures denses comme le foin, des couvertures différentes, comme les feuilles mortes, des engrais verts, des enherbements d'adventices hachées en vert, voire des planches laissées actives l'hiver, comme tu fais pour la mâche, en une nouvelle sorte de rotation, non des cultures, mais des couvertures...
Après tout, on sait que la nature préfère la diversité à la monoculture. Peut-être que ce principe peut (doit ?) être étendu au type de couverture?



En effet, une réflexion fondamentale !!!

J'ai, il y a quelques centaines de pages plus haut sans doute, évoqué cette question d'équilibre (ou déséquilibre). Qui donne lieu à une montagne de bêtises, hélas, chez les "croyants" en ceci ou cela...

Refaisons le point :

a) Chez moi, le seul système en équilibre serait une forêt dite climacique, où différentes sortes de feuillus durs (sans doute des hêtres, des charmes, ), de différents âges, certains s'effondrant et laissant de la place à des clairières temporaires, envahies d'abord d'herbes, de ronces, puis d'arbustes, puis ici des saules, ailleurs des bouleaux, avant de laisser la place aux feuillus "durs"... seraient mélangés avec des feuillus tendres spécifiques, genre saule dans les lieux humides, etc... Je résume, c'est juste pour donner une image.

La forêt que j'ai montré dans l'une ou l'autre vidéo n'est pas en équilibre... C'est une forêt "jardinée" sans engrais, sans pesticides, sans travail du sol...

b) Mon jardin est un espace "anthropisé" (déterminé par l'homme - moi, en l’occurrence). Même si j'essaye de "respecter" les mécanismes naturels, je ne le fais qu'en partie. J'impose notamment des espèces - les légumes que j'aime MOI - qui n'ont rien à voir ici. Et une couverture du sol (certes équilibrée en C/N et équilibrée du point de vues des 4 ou 5 fonctions que MOI je lui assigne pour atteindre MES objectifs : produire beaucoup de ce que J'ai envie, sans faire de gros efforts)...

Dès lors, il n'est qu'en équilibre IMPARFAIT. Très imparfait. D'autant plus que je maintiens des lignes monospécifiques, ce qui est une hérésie biologique, parce que cela me chante et me facilite le fait de savoir où j'en suis...

c) Mais même dans un espace "en équilibre", ne nous trompons sur le sens de ce terme dans un écosystème : la population de telle espèce X est régulée par sa nourriture et les variations des conditions qui influencent ses mécanismes vitaux (froid, chaleur, humidité, sécheresse, vent...). Et par ses prédateurs, eux-mêmes soumis aux mêmes influences.

Donc un "système en équilibre" est un système oscillant gravement entre deux pôles, qui ne sont jamais atteints : la mort de l'espèce X tuée par ses prédateurs et un développement destructif, monopolistique de cette espèce X (sauf quelques rares situations dans l'histoire de la terre, où des évènements majeurs ont tout bousculé donc les 5 ou 6 grandes vagues d'extinction). Si l'espèce se raréfie par ex suite à une "famine" (manque de nourriture par ex en raison d'un accident climatique -sécheresse), ses prédateurs souffrent la famine, leur population dégringole, la "pression" diminue, l'espèce X peut de nouveau proliférer, sa population augmente, augmente, augmente mais petit à petit, avec un "retard à l'allumage" variable selon leurs caractéristiques, les prédateurs, facilement nourris, en abondance, sans effort, copulent en masse, se multiplient... L'espèce X, "suporaturée", dégringole. La chasse devient plus difficile pour les prédateurs. L'espèce X dégringole, du coup les prédateurs dégringolent, la population de X remonte... On tend vers ce mythique équilibre. Et il y aura un nouvel "imprévu", accident climatique, maladie, etc... Et une autre oscillation, différente, recommence...

C'est impossible à décrire, mais j'espère vous avoir esquissé ce qu'est un équilibre biologique :

1) Ce n'est, en aucun cas, l'absence de telle espèce. Même si elle était classé "parasite" par l'homme !!! Là, ce serait une extinction, avec en conséquence, par ricochet, la mort des parasites (du moins les spécifiques). Donc ce qu'on lit fréquemment sous la forme "si vous avez des limaces - ou tel autre parasite, peu importe - c'est parce que votre jardin est déséquilibré est idiot.
2) Ce n'est pas plus une population "moyenne", "pondérée", "raisonnable" de ce parasite ! Ce n'est justement qu'en moyenne, sur le long terme, qu'on pourra dire que le biotope en question peut "nourrir" tant et tant d'individus de l'espèce X. Mais pas plus que la ménagère de 45 ans ayant 1375 euros de revenus, 2,3 enfants, 1,7 réfrigérateurs, etc... n'existe, pas plus cette population "équilibrée" n'existera réellement (ou alors tout à fait par hasard et temporairement).

Donc, dans la réalité, on aura une population de ce parasite qui oscillera dans un large créneau autour de cette moyenne... Les "bonnes" années, et les "mauvaises" (du point de vue de l'homme).

C'est ce qu'il faut accepter quand on fonctionne avec les mécanismes naturels.

Ce n'était que le premier point !!!!!

Le second est en effet, qu'une action de l'homme, par ex la couverture régulière par du foin, est un des facteurs perturbants dans un système. Il exerce automatiquement et immanquablement une "pression de sélection" sur le système. Les organismes bien adaptés prolifèrent : les vers, c'est sûr... Peut-être les cloportes. Je me pose la question. Les merles, qui se nourrissent de vers. C'est sûr. Les campagnols, bien à l'abri... C'est certain. Les vivaces perforatrices, c'est sûr : liseron, rumex, potentille... Ceux qui sont mal adaptés régressent ou disparaissent : la majorité des annuelles. Peut-être les doryphores. A vérifier...

Donc ta question est excellement pertinente.

La réponse, en revanche : je ne le sais pas !

Première hypothèse : les parasites des cloportes reprennent la main. J'avais une visite aujourd'hui et en "faisant" mon trou pour montrer l'aggradation du sol, il m'est arrivé une chose que je n'avais encore jamais vue : une nuée (une vingtaine) d'araignées qui partent dans tous les sens. Je peux donc toujours espérer une "régulation naturelle".

Il restera, cela me parait évident, un risque de développement dans la phase de sortie d'hiver, avec la "gadoue" sous le foin extrêmement favorables aux cloportes, ces cousins des crustacés... Comme il y a un risque accru de gelées !!!

Principe 1 : On peut ramasser plus en travaillant moins...
Principe 2 : Mais rien n'est jamais parfait en ce bas monde, pas même la phénoculture [le jour où je dirai le contraire, traitez moi de vieux con !]

Une des actions correctrices peut être en effet, d'alterner différentes couvertures (mais savoir que tout mulch maintient cette zone humide, favorable, et les cloportes, êtres sans grande finesse de goût, raffolent.... de carton ! Ils m'ont dévoré mes gifipots - ces pots en carton comprimés ! Je ne suis pas convaincu a priori !

Pour mes semis en godets, je pense simplement, comme évoqué, mettre sur des grilles, pour "exploiter" leur phobie de la lumière et leur besoin vital d'être "noyé" dans un substrat humide... D'y "nager" en quelque sorte.

Pour les semis en place, je cherche encore : ouverture de sillons plus large, laisser dessécher quelques jours ????
2 x
Avatar de l’utilisateur
Did67
Modérateur
Modérateur
Messages : 20362
Inscription : 20/01/08, 16:34
Localisation : Alsace
x 8685

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 20/05/17, 22:29

Tiens, je viens d'attaquer la 500ème page de ce fil, qui vit toujours ! Crémant pour tout le monde !!!!!
2 x
perseus
Bon éconologue!
Bon éconologue!
Messages : 283
Inscription : 06/12/16, 11:11
x 73

Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par perseus » 21/05/17, 00:22

Coucou,

Les questions évoquées dans ces derniers posts sont vraiment complexes.
Personnellement (mais je puis tout à fait me tromper) je doute qu'il y ait un équilibre absolu au sein d'un système anthropisé comme un potager.
Chaque choix ou non choix a un impact plus ou moins visible.
Ce sont des équilibres dynamiques voire même des déséquilibres dynamiques en perpétuelle compensation, peut être plus encore sous nos latitudes avec un climat tempéré qui est moins régulier qu'un climat tropical/équatorial par exemple.
Une année X, l'équilibre avec un hiver froid et sec, un printemps frais et humide, un été chaud sec, sera différent d'une année Y avec un hiver doux/humide, printemps doux/précoce, été médiocre etc etc. Et je ne parle même pas des différences de terrains, entre un sol limono-argileux sur calcaire en Alsace et un sol caillouteux sur Schistes dans le Roussillon.... Bref je partage avec d'autres mots l'analyse de Did67.

Personnellement, quand j’entends les mots "toujours" et "jamais" dans un cadre agricole, agronomique ou jardinier, mes voyants d'alertes se mettent aussitôt à clignoter.
Bref tout cela pour dire que pour les cloportes, je n'ai donc pas d'explications. -_-
Je me débat déjà avec mes pucerons :-D D'ailleurs, j'ai trouvé une syrphe et une larve de syrphe sur un un bourgeon de fleurs de rosier hier soir (merci Madame). J'ai fait 3 courbettes et 3 Avé Maria (méthode connue de tout jardinier digne de ce nom n'est ce pas :) ) puis constaté que la sauge à petites feuilles commençait à fleurir et que pas mal de syrphes tournaient autour. Je constate aussi que les rosiers prêt des plants de rue odorante sont bien moins ennuyés. Par contre, je ne saisi pas pourquoi les poirés sont bouffé de puceron noirs et les artichauts (très très attaqués l'an dernier) sont indemnes.
Sinon les feuilles de la base des plants de tomates jaunissent (phyto-toxicité?) et aussi pas mal de plants borgnes cette année. D’ordinaire la Noire de Crimée y est sensible mais là, j'en ai d'autres (les Opalka, Malinowy et Reif's Red). On verra ce que cela donne, cela ne m’inquiète pas, je récupérerais sur un gourmand, on perd juste quelques jours de pousse.

@+
0 x

 


  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Revenir vers « Agriculture: problèmes et pollutions, nouvelles techniques et solutions »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 351 invités