Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 15/01/17, 16:12

J'exprime juste un doute...

[Hélas, les scientifiques sont des hommes - et comme les forumeurs d'éconologie, leur "égo" est plus ou moins grand ; certains, il y a des cas avérés, trichent ; d'autres, parfois, ne font que s'amuser voire se moquer des journalistes - c'est tentant, avouons-le ; ils ne le publient pas alors dans les revues sérieuses...]
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sicetaitsimple
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 15/01/17, 16:28

Je veux bien essayer des graines de tomates de 2000 ans si quelqu'un me les garantit anti-mildiou!

Parce qu'en 2015 et 2016, rien à faire, mildiou foudroyant, même pas le temps de voir une fleur....

Je retiens l'idée du mur, il se trouve que j'en ai un bien exposé dont j'allais mettre le pied en culture cette année, j'avais pensé à autre chose mais je peux encore changer d'avis.Mais j'ai quand même l'impression que sans serre, c'est plus qu'aléatoire au moins dans mon coin ( Manche).

Au fait, il y a-t-il des études ( je n'en ai pas trouvées) sur la progression ( ou non) de ce type de maladies au cours des dernières dizaines d'années? Si j'essaye de me remémorer les discussions avec notamment mon beau-pêre (il était jardinier mais je ne l'étais pas à l'époque), je ne me souviens pas que le mildiou était un problème si important que ça... En tous les cas, il faisait de belles tomates sans serre dans l'Allier.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 15/01/17, 16:40

sicetaitsimple a écrit :
Je retiens l'idée du mur, il se trouve que j'en ai un bien exposé dont j'allais mettre le pied en culture cette année, j'avais pensé à autre chose mais je peux encore changer d'avis.Mais j'ai quand même l'impression que sans serre, c'est plus qu'aléatoire au moins dans mon coin ( Manche).

Au fait, il y a-t-il des études ( je n'en ai pas trouvées) sur la progression ( ou non) de ce type de maladies au cours des dernières dizaines d'années? Si j'essaye de me remémorer les discussions avec notamment mon beau-pêre (il était jardinier mais je ne l'étais pas à l'époque), je ne me souviens pas que le mildiou était un problème si important que ça... En tous les cas, il faisait de belles tomates sans serre dans l'Allier.


Le "nec" (plus ultra) c'est quand même d'avoir de la "vraie terre" au pied du mur et de la traiter façon "paresseux". Fertilité, mycorhizes, bactéries, champignons...

Le mur pour stocker la chaleur (surtout éviter la condensation en deuxième partie de nuit dès mi-août chez nous ! Là, les ennuis avec le mildiou commencent... - sauf cette année).

Et en haut du mur un petit toit, pour éviter la pluie directe (façon marquises)...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 15/01/17, 17:22

Sans me fatiguer, la réponse sur la question de la température sur la croissance / développement des pieds de tomate :

https://www.agrireseau.net/legumesdeser ... tomate.pdf

https://www.agrireseau.net/legumesdeser ... tomate.PDF


Par rapport à notre affaire de mur, noter que le mur n'empêche pas l'abaissement : il "tamponnera" cet abaissement, c'est-à-dire le limitera. La question ne peut se poser que sous des climats très chauds / très ensoleillés. Là, le mur risque de causer une surchauffe (de jour ou de nuit, ou les deux...).

Mais là le problème de condensations d'eau possibles dès mi-août ne se pose pas... Tout ce que je viens d'écrire ne serait pas pertinent - chacun son potager du paresseux, ne jamais l'oublier !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 15/01/17, 17:27

Did67 a écrit :Le "nec" (plus ultra) c'est quand même d'avoir de la "vraie terre" au pied du mur et de la traiter façon "paresseux". Fertilité, mycorhizes, bactéries, champignons...

Le mur pour stocker la chaleur (surtout éviter la condensation en deuxième partie de nuit dès mi-août chez nous ! Là, les ennuis avec le mildiou commencent... - sauf cette année).

Et en haut du mur un petit toit, pour éviter la pluie directe (façon marquises)...


La vraie terre, c'est bon, c'est juste pour l'instant pourri de limaces et d'escargots qui aiment bien l'endroit.

La chaleur, ça devrait aller, c'est derrière l'arbre jaune le mur de la grange "enterrée", là on est au niveau du premier étage, ou était la réserve de foin pour les bêtes, c'est pas prédestiné?). Orientation Sud-Ouest.

Le petit toit, faudra se contenter de l'avancée de gouttière, pas suffisant pour protéger de la pluie.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 15/01/17, 17:54

Did67 a écrit :Sans me fatiguer, la réponse sur la question de la température sur la croissance / développement des pieds de tomate :



Anything sur l'histoire du mildiou à travers les ages? Sans remonter à la préhistoire,ne serait-ce que sur les 50 dernières années?

C'était "le bon temps" ou c'était pareil mais on en parlait moins?

PS: sur Internet, on en parlait beaucoup moins.....
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Ahmed » 15/01/17, 18:40

D'après Wikipédia, le mildiou serait originaire du Mexique et aurait été exporté avec des patates infectées; en tous cas, ce qui est avéré est que, je cite: " le mildiou était inconnu en Europe et en Amérique du Nord jusqu'au milieu du XIXe siècle".
D'après mes souvenirs (qui ne remontent tout de même pas loin que cela!), il y a cinquante ans, la bouillie bordelaise colorait en bleu les murs derrière les treilles de vigne et le célèbre pulvérisateur "vermorel" faisait partie de l'équipement de tout rural convaincu et pratiquant!
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 15/01/17, 19:01

Ahmed a écrit :D'après mes souvenirs (qui ne remontent tout de même pas loin que cela!), il y a cinquante ans, la bouillie bordelaise colorait en bleu les murs derrière les treilles de vigne et le célèbre pulvérisateur "vermorel" faisait partie de l'équipement de tout rural convaincu et pratiquant!


Merci Ahmed pour ce témoignage.

Je me trompe peut-être, mais j'ai avant tout l'impression que les grainetiers (et Internet...) nous incitent avec de beaux emballages et des discours enthousiastes à planter n'importe quoi n'importe où.

Comme nous sommes (enfin au moins moi) naturellement curieux de voir, bah on voit, et parfois ce n'est pas terrible, voire complètement nul...Si (pour prendre mon cas) la Normandie était une terre de culture de tomates en plein champ, je pense que ça se verrait au niveau des statistiques de production!

Bien sûr la serre est une solution ( si on sait la gérer ce qui ne me parait pas aussi évident, mais je n'ai jamais pratiqué).

Compliqué tout ça.. Mais Sicetaitsimple!
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 15/01/17, 19:27

sicetaitsimple a écrit :Je me trompe peut-être, mais j'ai avant tout l'impression que les grainetiers (et Internet...) nous incitent avec de beaux emballages et des discours enthousiastes à planter n'importe quoi n'importe où.


Complément: d'où l’intérêt de développer des réseaux d'échanges locaux qui vont permettre de trier ce qui marche plus ou moins bien régionalement. Je dis ça mais je ne m'y suis pas encore vraiment intéressé, ça viendra je pense quand j'aurais plus de temps.

Mais d'ores et déjà j'ai décidé de ne plus acheter de plants dans des jardineries, mais au marché. C'est un (des) gars du coin,c'est lui qui les a fait pousser, normalement il ne va (vont) pas proposer un truc qui n'a aucune chance de pousser correctement sous le climat "normal" du lieu.

Et de faire dans la mesure du possible mes propres expériences en semant, long way to go.....
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par bananahamac » 15/01/17, 19:37

Ah oui en effet did l'avait mentionné, pas de pourriture d'oignons! Merci Julienmos. L'eau doit s'infiltrer par les galeries verticales creusées pas les vers?

J'ai acheté cette semaine des haricots rame, je les palisserai le long du mur. Idem pour les pieds de tomate, ils trouveront leur place aussi contre ce mur, dans le carré potager. D'ailleurs quelle distance minimale faut-il laisser entre chaque pied de tomate? N'aillant pas énormément de place, j'aimerai optimiser...
Il faudra que je demande à mon mari de me fabriquer une marquise :lol:
Je suppose qu'il vaut mieux faire pousser des légumes bas devant les pieds de tomate, pour qu'ils ne fassent pas d'ombre?

Sinon j'ai déjà planté contre ce mur un poirier, un figuier et un prunier à palisser. (j'ai un doute pour le prunier, mais mon pépiniériste m'a dit qu'il était possible de les palisser...).
Et des pommiers le long du mur opposé, mais là l'exposition est plutôt moyenne...ils sont exposés nord-est et n'ont le soleil que l'après midi. C'était peut être pas une très bonne idée.
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