Bonus-malus: la mesure phare n’éclaire pas loin.

Annoncée le 26 juin dernier, la mesure « bonus-malus » du plan Climat 2004 devait taxer les voitures les plus polluantes et inciter les français à l’achat de voitures moins gourmandes. « Bouttons les gros quatquat hors de nos villes! » était le cri de ralliement de tous les médias.

Il n’aura pas fallu longtemps aux lobbies pour rappeller à l’ordre les naïfs qui ont cru au protocole de Kyoto. Ceux-là n’avaient pas compris qu’il s’agit d’une mascarade, d’esbrouffe. Qu’il s’agit en fait de trouver des mesures mineures mais qui coutent très cher pour en mettre plein la vue.
Mais cette erreur est réparée: le plan qui va être présenté au parlement est un petit bijoux dans son genre. Facturé 90 millions d’Euro (pour la première année), il permettra :
-de mettre de jolies « étiquettes-énergie » (du type de celui qui se trouve déjà sur les produits électroménagers)sur les véhicules, l’habitat et les climatisations.
-de favoriser le respect de la limitation de vitesse (mais pas de l’abaisser à 120 km/h sur autoroute comme il était prévu).
-de proposer une formation à la conduite douce aux nouveaux conducteurs (on peut imaginer les retombées….).
-de lancer une étude sur l’impact du transport aérien (ça mange du pain et ça occupe).
-d’augmenter le crédit d’impôt dont bénéficient ceux qui optent pour un équipement économe ( ce qui revient à une prise en charge par la collectivité au lieu de chercher à faire baisser les coûts et augmenter le rendement).

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Conclusion: fallait s’y attendre.

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